Exemples de réapprentissages
Avant / Après
Louise, 7 ans
Les progrès de Louise 7 ans qui n' a plus besoin de son aidant scolaire pour l'écriture.
Toma 10 ans
La mère de Toma a raconté leur histoire ( ici Luciani Aneta) . Il est atteint de TSA (troubles du spectre autistique).
C’est un garçon attachant, volontaire et qui avait tellement envie d’écrire !
J’ai été véritablement heureuse d’avoir pu l’aider à y parvenir.
Lukas, 14 ans en 3e
Encore un gaucher au poignet "cassé" qui en changeant sa posture et sa tenue de crayon (après que nous ayons réussi son père et moi à le convaincre du bien-fondé de ces changements, ce qui ne fut pas une mince affaire ...!), est passé d'une écriture illisible à cette écriture efficace.
Plus de professeur qui lui demande de retaper un devoir de brevet blanc à l'ordinateur parce qu'il n'arrivait pas à le lire ! Il est vrai que l'écriture de Lukas était difficilement lisible
Le résultat après seulement 5 séances.
Lucas 11 ans en 6e
Luca se présente au cabinet sur les conseils de ses professeurs avec une douleur en écrivant (au niveau de l'articulation du pouce et de la main) ainsi qu'une écriture très rapide mais peu lisible . C'est un garçon sérieux et appliqué qui essaie de retoucher ses lettres pour leur donner une apparence plus "présentable" mais rien n'y fait : l'observation "écriture à revoir" apparaît sur la majorité de ses copies.
Après six séances et des exercices faits régulièrement à la maison, le résultat est vraiment probant. Les professeurs l'ont souligné sur le bulletin de fin d'année. Il a perdu un peu en vitesse mais comme elle était largement au-dessus de la moyenne pour son niveau de classe, cela n'est pas gênant du tout.
Quant à la douleur, elle a quasiment disparu.
Un grand bravo à Lucas !
Melinda, 7 ans au CE1
Melinda a travaillé avec régularité et sérieux tout au long de son réapprentissage du geste d'écriture. Elle a obtenu un superbe résultat, au-delà de ce qu'on pouvait espérer pour une élève de cet âge. J'ai eu beaucoup de plaisir à l'accompagner et à constater ses progrès au fur et à mesure des 6 séances.
Adrien,16 ans en 1ère
Quand les parents d'Adrien s'adressent à moi, c'est suite à un RV avec le professeur principal qui les a laissés désemparés.
On leur propose ou plutôt on leur conseille fortement de monter un dossier, en passant par le médecin scolaire, pour trouble des apprentissages afin qu'Adrien puisse bénéficier d'un aménagement lors des épreuves de Français du baccalauréat : au lieu d'écrire à la main il sera autorisé à utiliser un ordinateur pour prendre des notes en cours (PAP : voir la circulaire).
On le considère donc comme présentant un trouble le rendant "incapable d'écrire à la main". Pour les parents d'Adrien c'est un peu comme si leur fils entrait dans le champ du handicap (Bien que ce ne soit pas le cas avec un PAP). Or, quand il était petit, en CP , Adrien avait déjà consulté une psychomotricienne qui n'avait relevé aucun trouble particulier sinon une motricité fine un peu défaillante. (Il est né fin décembre et avait abordé le CP à 5ans et demi).
Il me montre ses cahiers. Je le regarde écrire. Certes, c'est quasi-illisble mais pas plus que chez d'autres adolescents que j'ai eus en rééducation. Adrien écrit très très vite. Trop vite.
Cependant, son geste d’écriture ne présente aucun caractère « pathologique ». Je propose d’essayer de le rééduquer plutôt que de lui faire passer un BHK accompagné d’un bilan pour attester de sa nette dysgraphie et de son incapacité à écrire à la main.
Je fais le pari qu’il est capable d’écrire lisiblement.
Et Adrien va réussir un à un, sans difficulté particulière, tous les exercices proposés. Il va changer sa posture, sa tenue de crayon, retrouver le bon geste, réapprendre le ductus des lettres cursives qu’il avait oublié pour certaines d’entre elles à force de les avoir déformées.
En 5 séances, Adrien écrit un peu moins vite et lisiblement. Il n’a pas besoin d’aménagement pour passer les épreuves de Français baccalauréat.